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Incroyable week-end à Paicho : feria del singani et découverte du 6ème plus profond canyon du monde

  • Photo du rédacteur: Joséphine Parquet
    Joséphine Parquet
  • 23 juil. 2018
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 juil. 2018


Ce week-end a été bien particulier et 100% bolivien. La région del Puente essaye de lancer des activités touristiques et en passant par ACLO nous a proposé de nous joindre à l’activité annuelle « Paicho Xtremo ». Paicho est un petit village perdu au milieu du désert et des cactus à 2500 mètres d’altitude (de ce que j’ai compris, tout le monde nous a donné un nombre différent…).

Nous avons fait signe à des amis français et italiens que nous avons rencontrés dans des ferias pour qu’ils se joignent à nous dans cette aventure authentique. Nous nous sommes donc ajoutés au groupe de 40 motards (38 hommes et 2 courageuses) pour partir à Paicho (bien évidemment tout ça aux horaires boliviennes, départ prévu à 10h pour un départ à 11h : l’initiative de planning était plutôt bonne mais assez ratée !!). Sur le chemin nous nous sommes arrêtés sur la zone altiplanique (3500 mètres) pour effectuer un rituel : à l’entrée du département il y a un « tas » ou nous avons jeté des feuilles de coca, allumé une cigarette, et chacun notre tour versé quelques goutes de singani (une liqueur de cactus) et bu une gorgée (un vrai désinfectant !).


Nous avons ensuite continué la route dans un décor hollywoodien, et sommes finalement arrivés au village où nous avons dégusté une bonne soupe de mani (cacahouète), un picante de pollo et bu un jus de durazno (pêche) dans une école (au milieu des formules mathématiques, de cartes du monde et de leçons de grammaires).

La région de Paicho est réputée pour le vin (singani, vin artisanal plus ou moins bon : la région est pleine de vignobles), pour le durazno (pêche), qu’ils font principalement sécher, et qui une fois déshydratée est utilisée pour faire des jus succulents. Petite anecdote j’ai mis un mois et demi à comprendre que le durazno est en espagnol « melocoton », qui veut dire pêche ! Moi qui pensais que c’était un fruit local... Pour le « mani » également, après avoir bu pendant un mois et demi cette délicieuse soupe j’ai réalisé que cela voulait dire « cacahuete » !


Une fois le déjeuner terminé nous avons commencé une tournée de dégustation de vins locaux (toujours à la chapaqua, un seul verre pour tout le monde, voir article précédent). Chaque communauté a présenté ses produits (vin, raisin secs et durazno) et à la fin de la journée, la « reine » a été élue, représentante de la communauté gagnante.

Pendant tout le festival nous avons dansé sur de la musique traditionnelle locale, nous avons dansé principalement chacarera (danse avec un petit mouchoir dans la main, qui se bouge en huit, je pense enfin avoir compris les pas !) et la cueca (dans en rond, tout le monde étant un peu éméchés et les pas un petit peu hasardeux, je vous laisse imaginer le décor !).

Ensuite, les « jeunes » sont passés au terrain de foot où les motards avait installé des enceintes avec de la musique plus « actuelle » et un karaoké, et la fête a continué jusqu’à bien tard toujours au milieu de chants, de musique, de danse et de vin abondant (j’ai pu enfin mettre en pratique mes cours de salsa !).

Nous sommes finalement allés nous coucher, les étrangers dans l’école et les motards dans des tentes.


Le lendemain matin, réveil difficile, nous sommes partis pour un petit village dans une autre communauté pour petit déjeuner (du maïs mélangé avec des œufs et des frittes pour reprendre des forces, et bu le café local : café de palqui, cela vient d’une plante qui pousse en altitude, c’est délicieux et sans caféine !). Le but de cette matinée était d’atteindre le 6ème canyon le plus profond du monde (3500 mètres entre le point le plus haut de la rivière et son point final). Nous sommes tous (50 personnes !), montés à l’arrière d’un camion où, bien entassés et secoués, nous avons suivis le cours de la rivière Pilaya (il y a peu d’eau). Après une demie heure, le camion ne pouvait plus passer et nous avons commencé une merveilleuse marche d’environ une heure, sous le soleil, dans le lit de la rivière. Tout le monde était dans sa bulle, à sauter d’un côté à l’autre de la rivière essayant de ne pas glisser où d’avoir les pieds trop trempés (je me suis vite faite à l’idée que j’allais avoir les pieds mouillés), à se fabriquer des cannes, pour finalement arriver au « salto de oro ». De ce point très vertigineux, le rio se jette dans le canyon (envoyez moi un message si vous voulez des vidéos) et il y a une vue spectaculaire. Il faut se rappeler que nous étions au milieu de la cordillère des Andes et donc à un endroit très intéressant au point de vue géologique : nous pouvions très bien voir les différents strates et couches de roches (principalement faites de cendre volcanique), qui se sont élevées lors du choc des plaques quelques millions d’années plus tôt.


Nous avons beaucoup de chance d’avoir pu visiter cet endroit merveilleux car nous avons été le premier « groupe touristique » à y arriver, impossible d’y aller si on ne connait pas la zone et c’est une zone malheureusement (et heureusement car du coup très très bien conservée) pas du tout exploitée par les agences touristiques (loin de Tarija, routes sinueuses, longue marche, pas d’hôtels, etc.) et très difficile d’accès.


Nous sommes ensuite rentrés déjeuner (assoiffés car dans notre élan de joie et d’enthousiasme nous n’avions évidemment pas pris d’eau), puis retour à Tarija en admirant une dernière fois ces paysages incroyables.


Este fin de semana fue muy especial y 100% boliviano. La subgobernación de Puente está intentando desrrollar actividades turísticas y, a través de ACLO, nos ofreció sumarnos a la actividad anual "Paicho Xtremo". Paicho es un pequeño pueblo perdido en medio del desierto y cactus a 2500 metros de altitud (por lo que tengo entendido, todos me dieron un número diferente ...).


Hemos contactado a amigos franceses e italianos que encontremos en ferias para que se suman a esta auténtica aventura. Así que nos unimos al grupo de 40 motoristas (38 hombres y 2 valientes mujeres) para ir a Paicho (obviamente todo esto en horarios bolivianos, salida programada para las 10 de la mañana y salimos a las 11: la iniciativa de planificación fue bastante buena pero hay que recordar que estamos en Bolivia y programar los horarios es una utopía!!). En el camino nos paremos en la zona altiplánica (3500 metros) para realizar un ritual: a la entrada del departamento hay una "pila de piedras" donde tiramos hojas de coca, encendimos un cigarrillo y cada uno de nosotros vertimos unas gotas de singani (un licor de cactus) y bebió un sorbo (¡un verdadero desinfectante!).

Continuamos el camino en un entorno de Hollywood (paisajes de película!), y finalmente llegamos al pueblo donde un almuerzo bien rico nos estaba esperando y disfrutamos de una buena sopa de maní (cacahuete), un pollo picante y un jugo de durazno (melocotón) en una escuela (entre fórmulas matemáticas, mapas del mundo y lecciones de gramática).


El área Paicho es famoso por su vino (singani, región de vino artesano/patero, no hay que ser demasiado exigente con el sabor…!), su durazno (en mayoría se dejar secar, y una vez seco se utiliza para jugos suculentos). Pequeña anécdota: tardé un mes y medio en darme cuenta que el durazno se llama "melocotón" en español. ¡Yo que pensé que era una fruta local ... Misma historia para el "mani", después de beber durante un mes y medio esta deliciosa sopa, me di cuenta de que significaba "cacahuete"!

Una vez terminado el almuerzo, comenzamos un recorrido de degustación de vinos locales (a la chapaqua, un vaso solo para todos, ver el artículo anterior). Cada comunidad presentó sus productos (vino, pasas y durazno) y al final del día, la "reina" (representante de la comunidad ganadora) fue elegida.


Durante toda la feria bailamos al ritmo de la música tradicional local, bailamos principalmente la chacarera (se baila con un pequeño pañuelo en la mano, que se mueve en ocho, ¡finalmente creo que entendí los pasos!), y la cueca (en círculo grande, con pasos no muy bien definidos y todo el mundo un poco contentillo, ¡les dejo imaginar el paisaje!).

Luego, nosotros "jóvenes", fuimos a la cancha de fútbol donde los motoristas habían instalado altavoces con música más "actual" y un karaoke, y la fiesta continuó hasta muy tarde, siguiendo con canciones, música, bailes y vino abundante (por fin pude poner en práctica mis clases de salsa).

Finalmente nos fuimos a la cama, nosotros extranjeros en la escuela y los moteros en tiendas de campaña.


La mañana siguiente, el amanecer fue difícil, nos fuimos a un pequeño pueblo en otra comunidad a desayunar (maíz mezclado con huevos y papa frita para recuperar fuerzas, y tomamos el café local: café de palqui, proviene de una planta que crece en altitud y en zona seca, ¡deliciosa y no contiene cafeína!). El objetivo de esta mañana era llegar al sexto cañón más profundo del mundo (3500 metros entre el punto más alto del río y su punto final). Para llegar, montados en la parte trasera de un camión (¡50 personas!), bien abarrotados y sacudidos, y seguimos el curso del río Pilaya (poca agua en esta época). Después de media hora, el camión no pudo pasar y comenzamos una maravillosa caminata de aproximadamente una hora, bajo el sol, en el lecho del río. Cada uno estaba en su mundo, saltando de un lado del río al otro tratando de no resbalar o tener los pies demasiado mojados (rápidamente me di cuenta de que iba a tener los pies mojados), fabricando bastones, para finalmente llegar al "salto de oro". Desde este punto vertiginoso, el río desemboca en el cañón (envíame un mensaje si quieres videos) y hay una vista espectacular. Debe recordarse que estábamos en el medio de la cordillera de los Andes y por lo tanto en un lugar muy interesante desde el punto de vista geológico: podíamos ver muy bien las diferentes capas de rocas (principalmente de ceniza volcánica), que se elevaron durante el choque de las placas hace unos millones de años.


Somos muy afortunados de haber visitado este maravilloso lugar ya que fuimos el primer "grupo turístico" en llegar, es imposible encontrar este sitio si uno no conoce el área y lamentablemente es una zona (y afortunadamente porque muy bien conservado) no explotada por agencias turísticas (lejos de Tarija, carreteras serpenteantes, largas caminatas, sin hoteles, etc.) y de muy difícil acceso.


Luego volvimos a almorzar (sedientos porque en nuestro ímpetu de alegría y entusiasmo obviamente no habíamos traído botellas de agua), y regresamos a Tarija admirando por última vez estos increíbles paisajes.


 
 
 

2 commenti


savine76
24 lug 2018

Jojo quelle nature et paysage sauvage...l'air que tu respires doit être très sain...les repas locaux amusants...sympa d'être dans un coin paumé..

merci pour cette lecture rafraichissante.

avons eu un bon moment avec ta mère cet après midi dans Paris vide.... cité Vaneau charmante et calme, déjeuner d'été avec les chats puis visite dans la penderie de ta mère pour les achats ...trop sympa de papoter robes et chapeaux...

je lis et je vois que tu rayonnes chouette ...

je pense à toi et t'embrasse

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delpathome
24 lug 2018

incroyable périple.

Merci ma Jo de nous faire vivre en direct toutes ces merveilleuses découvertes

quel trésor, le monde est grand !

mil besos chiquita xx mam

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Todos mis articulos están traducidos en español despues de la parte en francés.

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