Updates 10 juillet (largo pero vale la pena!)
- Joséphine Parquet
- 11 juil. 2018
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 juil. 2018
Quelques updates après plus de deux semaines d’absence ! J’ai été tellement occupée que je n’ai pas vu le temps passer !
Tout d’abord nous avons changé d’appartement (quelques photos), à 2 blocs de notre ancienne auberge de jeunesse mais nous avons bien gagné au change : beaucoup plus grand et lumineux, un super salon et une cuisine pour pouvoir organiser des diners !
J’ai acheté une guitare pour pouvoir exercer mon « talent », jouer sur ma terrasse ensoleillée, et revenir avec un immense répertoire de chants locaux.
Nous sommes allés au lac San Jacinto, superbes vues à 20 minutes en micro de Tarija où nous avons fait un petit tour bien touristique en barque (que des touristes boliviens !), nous avons profité des 29 degrés pour bronzer et déguster un poisson fraichement pêché.
Dimanche nous sommes allés supporter l’équipe de futsal d’ACLO qui a brillamment remporté le championnat des ONGs.
Tout le monde est à fond dans la coupe du monde, preuve en image, les paris battent leur plein (je suis richissime, la France ne m’offre que des victoires, pourvu que ça continue !).
Bientôt j’essayerai d’écrire un article sur notre quotidien, une journée typique, mais en attendant je vous mets une photo du marché où nous déjenons tous les jours (pour 89 centimes d’euros, 7 bolivianos) et où tous les plats sont délicieux !!
Laura de l’équipe du SUD (programme de mon université) est venue nous rendre visite pour voir les progrès de notre projet, nous avons pu lui expliquer bien en détails ce que nous faisons et avoir une réunion avec Juan Carlos et Orlando (responsable de développement du territoire, et responsable formation dans les communautés) où nous avons parlé de ce qu’ils attendent de nous à plus long terme. Ils espèrent que notre travail soit utile et soit une source d’information utilisable comme modèle de développement pour les associations et coopératives rurales. Notre projet étant un projet pilote nous allons essayer de trouver un moyen d’appliquer nos apprentissages et fournir un modèle général pour qu’ACLO puisse travailler dans plus de projet et avoir un impact majeur sur les communautés.
Côté professionnel : les avancements de APROCOMIS:
Nous sommes allés mercredi dernier (4 juillet) visiter les équipes d’APROCOMIS pour la seconde fois. Nous avions bien préparé cette réunion puisque les visites sont rares et nous profitons au maximum d’être avec eux pour pouvoir avancer un maximum.
Les conclusions de cette première réunion ont été :
- Identification des étapes à suivre pour l’obtention du certificat de qualité (SENASAG) : nous sommes allés le matin même à leur bureau de Entre Rios pour obtenir la liste des exigences, et entre autre nous devons fournir le plus vite possible une proposition d’étiquette, et réhabiliter le centre apicole pour qu’il soit au norme et obtenir ce certificat.
- Réorganisation des rôles de chaque personne pour restructurer la coopérative : rappeler à chacun son rôle, devoir et responsabilités et dans un futur très proches nous allons commencer à former certains surtout en matière administrative.
La prochaine réunion étant demain (10 juillet), nous avons passé toute la semaine à faire des devis pour tous les matériaux et produits qui nous manque pour pouvoir demain voire comment et avec quelles ressources nous allons tout financer. Nous avons également décortiqué toute la procédure pour l’obtention du statut d’entreprise nécessaire pour l’obtention des registres sanitaires (et pu découvrir les joies de la bureaucratie bolivienne…). Egalement pour obtenir une vision globale du marché et de la compétition nous avons interrogé beaucoup de gens dans les marchés et dans la rue pour savoir comment ils valorisent le miel et pourquoi ils en achètent (ou pas). Nous sommes arrivés à la conclusion que les personnes l’achètent pour prévenir la maladie et le considère comme un produit essentiel à juste prix. Nous sommes également allés visiter plusieurs centre apicoles et coopératives pour voir un peu comment ils fonctionnent, quels sont leurs clients, leurs produits, et pouvoir s’inspirer de leur organisation ! (Quelle chance que les gens soient si ouverts en Bolivie et nous ai laissé entrer et poser autant de questions étant donné que nous sommes leur future concurrent…).
Les défis pour les prochaines semaines :
- En finir avec toutes les tâches administratives pour pouvoir démarrer le plus vite possible le travail sur la partie administrative (plan de commercialisation, marketing , etc.).
- Les socios sont assez âgés et manque d’expérience administrative. Nous devons trouver un moyen d’attirer les jeunes (gros problème la coopérative est au milieu de nulle part donc pas très attirant…), et de les former pour qu’ils puissent, en plus de s’ajouter au groupe de producteurs, participer à la partie de marketing et commercialisation et comptabilité de l’association.
- Eviter la dépendance totale des socios vis-à-vis d’ACLO. Nous avons pu observer qu’ils se laissent beaucoup porter et attendent beaucoup de nous (nous sommes flattés mais dans quelques années nous ne serons plus là, nous sommes juste la pour leur donner un coup de pouce au démarrage !), pour cela nous devons les former et encourager la prise d’initiatives (il y a cependant des barrières géographiques, certains socios mettent 2 heures à pied pour venir jusqu’à la coopérative, il est donc difficile de leur demander de se déplacer au village le plus proche pour effectuer des tâches administratives).
- Trouver une solution à niveau communal pour réduire l’utilisation de produits chimiques dans les plantations. Ces produits détériorent la terre et à long terme le nombre de fleurs et d’abeilles va donc diminuer, les eaux des pluies se jettent dans les rivières alentours ce qui est également un problème pour la qualité de l’eau.
Plus généralement au sein d’ACLO nous avons eu beaucoup de réunions : une grande question se pose en ce moment, la question de la durabilité. Pour l’instant seule la partie communicative (radio) est viable financièrement. La partie productive est complètement dépendante de financement étranger (Pan para el mundo et autre fonds allemands), et donc le grand défit est de changer de modèle pour qu’il soit viable (le problème est quand Bolivie la vision de l’entreprise est très péjorative et beaucoup des employés semblaient retissant à cette annonce).
Je vous donnerai plus de nouvelles dans les prochains jours, surtout sur les avancements du projet !
¡Algunas actualizaciones después de más de dos semanas de ausencia! ¡Estaba tan ocupada que no tuve tiempo de escribir!
En primer lugar, hemos cambiado de apartamento (algunas fotos), a 2 cuadras de nuestro antiguo hostal, pero es una upgrade total: mucho más grande, muy luminoso, un gran salón y una cocina para organizar cenas!
Compré una guitarra para no perder mi "talento", jugar en mi terraza al sol y volver con un gran repertorio de canciones locales.
Fuimos al Lago San Jacinto, paisajes maravillosos a 20 minutos en micro desde Tarija donde hicimos un pequeño recorrido turístico en bote (¡solo había turistas bolivianos!), hemos aprovechado de los 29 grados para toamar el sol y disfrutar de un bonito pescado recién sacado del agua.
El domingo, fuimos a soportar al equipo de futsal de ACLO, que ganó brillantemente el campeonato de ONGs.
Todo el mundo está siguiendo de muy cerca la Copa del Mundo, prueba en imagen, la tabla de apuestas esta lista cada noche (soy muy rica, Francia me ofrece solo victorias, ¡espero continúe!).
Pronto voy a tratar de escribir un artículo presentando un día típico, pero mientras tanto pongo una foto del mercado en el que almorzamos todos los días (por 89 céntimos de euro, 7 bolivianos) y en el que todos los platos son deliciosos !!
Laura del equipo SUD (organización de nuestra universidad) vino a visitarnos para ver el progreso de nuestro proyecto, pudimos explicar con muchos detalles lo que estamos haciendo y tener una reunión con Juan Carlos y Orlando (responsable del desarrollo territorial, y responsable de capacitación para las comunidades) donde hablamos sobre lo que esperan de nosotros a largo plazo. Esperan que nuestro trabajo sea una fuente útil de información como modelo de desarrollo para las asociaciones y cooperativas rurales. Como nuestro proyecto es un proyecto piloto, intentaremos encontrar la manera de aplicar nuestro aprendizaje y proporcionar un modelo general para que ACLO pueda trabajar en más proyectos y tener un gran impacto en las comunidades.
Lado profesional: el progreso de APROCOMIS:
Fuimos el miércoles pasado (4 de julio) a visitar por segunda vez a los equipos de APROCOMIS. Hemos preparado bien esta reunión ya que las visitas son raras y aprovechamos al máximo la posibilidad de estar con ellos para poder avanzar un máximo.
Las conclusiones de esta primera reunión fueron:
- Identificación de los pasos a seguir para obtener el certificado de calidad (SENASAG): fuimos la misma mañana a la oficina de Entre Ríos para obtener la lista de los requisitos, y entre otras cosas debemos entregar lo antes posible una propuesta de etiquetar y rehabilitar el centro de acopio para que respecte las normas y obtener este certificado.
- Reorganización de los roles de cada persona para reestructurar la cooperativa: recordar a todos su rol, deberes y responsabilidades y en un futuro muy cercano comenzaremos a capacitar a algunos especialmente en el área administrativo.
La próxima reunión será mañana (miércoles 10 de julio), hemos estado toda la semana haciendo cotizaciones para todos los materiales y productos que nos faltan para que mañana podamos ver cómo y con qué recursos financiaremos todo. También desciframos todo el procedimiento para conseguir el estado de empresa necesario para obtener los registros sanitarios (hemos podido descubrir las alegrías de la burocracia boliviana…). Además, para obtener una visión global del mercado y de la competencia, entrevistamos a muchas personas en los mercados y en la calle para saber cómo valoran la miel y por qué la compran (o no). Hemos llegado a la conclusión de que las personas la compran para prevenir enfermedades y la consideran como un producto esencial a un precio justificado. También fuimos a varios centros de acopio y cooperativas para ver cómo funcionan, quiénes son sus clientes, sus productos y de hecho nos abro los ojos sobre posibilidades de desarrollo de productos. (Fuimos muy afortunados ya que la gente en Bolivia es muy acogedora y nos dejó entrar y hacer tantas preguntas aunque seamos su futura competencia ...).
Desafíos para las próximas semanas:
- Acabar con todas las tareas administrativas para poder comenzar lo más rápido posible trabajar en la parte administrativa (plan de comercialización, marketing, etc.).
- Los socios son bastante mayores y carecen de experiencia administrativa. Debemos encontrar una forma de atraer a los jóvenes (el gran problema es que la cooperativa está en el medio de la nada, por lo que no es muy atractiva ...), y capacitarlos para que puedan, además de unirse al grupo de productores, participar a la parte de marketing y contabilidad de la asociación.
- Evitar la dependencia total de los socios frente a ACLO. Hemos visto que dejan que se hagan las cosas “solas” y esperan mucho de nosotros (nos sentimos halagados, pero dentro de unos años no estaremos allí, ¡solo estamos allí para darles un impulso en el arranque!). Para eso debemos capacitarles y fomentar las tomas de iniciativa (sin embargo, existen barreras geográficas, algunos socios tardan 2 horas caminando en llegar a la cooperativa, por lo que es difícil pedirles que vayan al pueblo más cercano para llevar a cabo tareas administrativas).
- Encontrar una solución a nivel comunal para reducir el uso de productos agroquímicos en plantaciones. Estos productos deterioran la tierra y a largo plazo el número de flores y abejas disminuirá, también el agua de lluvia fluye a los ríos circundantes, y es un problema para la contaminación del agua.
En general, en ACLO tuvimos muchas reuniones: una gran pregunta en este momento es la cuestión de la sostenibilidad. De momento, solo la parte comunicativa (radio) es financieramente sostenible. La parte productiva depende completamente de financiamiento extranjero (Pan para el mundo y otros fondos alemanes), por lo que el gran desafío es cambiar el modelo para que sea viable (el problema es que en Bolivia tiene una visión de la empresa muy peyorativa y muchos compañeros de trabajo no estaban a favor de este anuncio).
¡Les daré más noticias en los próximos días, especialmente sobre el progreso del proyecto!
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